Découvert en 1976 par Wilhelm Barthlott sur des feuilles de lotus, l’effet lotus explique la superhydrophobie d’une surface par sa structure microscopique.
La feuille de lotus a une structure microscopique vallonnée, formée de petites collines de quelques micromètres de haut..
De plus, ces petites collines ont elles-même une structure nanoscopique rugueuse. Chacune d’entre elles est recouverte de petites bosses.
De plus, ces petites collines ont elles-même une structure nanoscopique rugueuse. Chacune d’entre elles est recouverte de petites bosses.
Cette double structure irrégulière mène à un angle de contact supérieur à 150°, donc à une superhydrophobie.
De même l’aile du papillon possède des micros et des nanotructures que nous avons pu observer au microscope électronique :
écaille observé au microscope optique: écaille observé au microscope électronique:
L’écart entre chaque petites bosses des collines de la feuille du lotus est de 200 nm. L’écart entre les crêtes des écailles du papillon est du même ordre de grandeur : 120 nm.
Cette organisation des écailles expliquerait donc le caractère super-hydrophobe de l’aile.
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