jeudi 17 janvier 2019

III.B) Origine de la superhydrophobie de l'aile de papillon






Découvert en 1976 par Wilhelm Barthlott sur des feuilles de lotus, l’effet lotus explique la superhydrophobie d’une surface par sa structure microscopique.
La feuille de lotus a une structure microscopique vallonnée, formée de petites collines de quelques micromètres de haut..
De plus, ces petites collines ont elles-même une structure nanoscopique rugueuse. Chacune d’entre elles est recouverte de petites bosses.
Cette double structure irrégulière mène à un angle de contact supérieur à 150°, donc à une superhydrophobie.

                    


De même l’aile du papillon possède des micros et des nanotructures que nous avons pu observer au microscope électronique :

écaille observé au microscope optique:               écaille observé au microscope électronique:

   L’aile du papillon Morpho a des stries qui sont elles-mêmes striées et qui sont semblables aux collines du lotus.
L’écart entre chaque petites bosses des collines de la feuille du lotus est de 200 nm. L’écart entre les crêtes des écailles du papillon est du même ordre de grandeur : 120 nm.
Cette organisation des écailles expliquerait donc le caractère super-hydrophobe de l’aile.



     



                                                                  Cliquez ici pour lire la suite



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire